De
lhistoire brève
Rendre
précises les horloges publiques
Un
caractère essentiel de notre culture occidentale est le fait
que lheure mesurable détermine notre vie quotidienne.
Lhorloge est devenue alors une attribution indispensable. Il est
difficile de désigner avec certitude où et à quel
moment lhorloge mécanique est apparue. La recherche scientifique
a fait apparaître un certain nombre de choses cependant.
Au début du moyen âge, des moines indiquaient les heures
prescrites pour la prière (heures canoniques) en sonnant des
cloches ou en tapant dessus. Dans la journée ils pouvaient fixer
le moment précis à laide de cadrans
solaires. La nuit par temps clair, cétait
possible grâce à la position des étoiles. Par temps
couvert ils fixaient le moment précis des heures de prières
avec un sablier
ou une clepsydre.
Les premiers «réveils
monastiques«, mis en mouvement par des poids, ont
été fabriqués pour ce même objectif probablement.
Larrêt dune telle machine rappelait le moine responsable
à sa tâche de sonner la cloche pour lappel à
la prière. De là se sont développées les
horloges de clocher, qui pouvaient, par voie automatique, laisser entendre
les heures avec une sonnerie.
Les anciennes horloges, qui ne pouvaient plus répondre aux mesures
plus exigeantes, étaient complétées de ces constructions,
même quand cela entraînait la destruction des matériaux
historiques.
La vie quotidienne se déroulait suivant lheure
locale, laquelle était différente pour chaque
ville ou village. Après un voyage dune localité
à une autre on réajustait tout simplement sa montre.
Le 19-ième siècle apportait beaucoup de changements pratiques.
Larrivée du train a donné le besoin dune heure
unanime et utilisée par tout le monde. Pour cette raison à
lorganisation des horaires, une heure
SNCF était déterminée, qui concordait
en Hollande avec lheure locale dAmsterdam. Cette heure standardisée
était distribuée par le télégraphe, mais
la vie de tous les jours se passait simplement à lheure
locale.
Des moteurs électriques permettaient
le remontage automatique des poids dune horloge. Plus tard ce
type de système automatique est inclus dans le plan de construction
pour les horloges à pendule les plus modernes. Malheureusement
beaucoup danciennes horloges nont pas été
épargnées dun tel montage avec remontage
électrique.
Les nombreuses constructions, avec lesquelles les anciennes horloges
ont été automatisées, servaient le confort de lhomme,
mais bien quelles furent inventives, elles ont détérioré
ces horloges de manière inadmissible.
A cette époque se construisaient des horloges, qui marchaient
de façon totalement électrique et il y avait des «pendules
réceptrices» électriques, qui étaient
dirigées de manière centrale par une «horloge
mère» mécanique et très précise.
Depuis le début du 20-ième siècle «lhorloge
électrique à synchrone» est appliquée
: un moteur électrique qui entraîne directement les aiguilles
et qui est régulé par le réseau. Ce produit en
série est bon marché, fonctionne de manière précise
(tant que le courant nest pas coupé) et il est simplement
remplacé quand il est usé. Ces horloges ont chassé
des clochers beaucoup dexemplaires mécaniques. Les anciennes
horloges étaient souvent jetées sans égard après
des années de fidèle service.
Lélectronique
a apporté dans la deuxième moitié du vingtième
siècle des changements importants dans le domaine des horloges
également. Le cristal à quartz
est apparu comme une partie régulatrice dans les horloges. Avec
ceci, la nouvelle génération dhorloges automatiques
électriques était encore plus précise, ce qui entraînait
une chute encore plus rapide dhorloges existantes.
Depuis les années 70 les horloges à quartz sont utilisées
et étalonnées régulièrement à un
signal dheure, indiqué avec une station émettrice
(entre autres à Braunschweig, Allem.) par une horloge
atomique plus que précise.
Depuis la dernière décennie du 20ème siècle
ce ainsi nommé : «signal dheure
par radio DCF» est utilisé également
pour faire fonctionner de manière précise des horloges
à pendules existantes. Cela se fait régulièrement
avec un réajustement mécanique de lancienne horloge,
ceci effectué par une certaine construction. Les appareils actuels
ne peuvent être appliqués de manière universelle,
car chaque horloge antique est énormément différente.
Ainsi celles-ci sont de nouveau les souffres douleurs du fait des adaptations
nécessaires.
Manifestement, durant longtemps, rendre lheure «audible»
a été plus important que la rendre «visible».
A lorigine, beaucoup des horloges notamment navaient pas
de cadran avec une aiguille à lextérieur pour lire
lheure.
Il y a des siècles, la mesure précise de lheure
nétait pas aussi importante que maintenant évidemment.
Notre société, devenue de plus en plus complexe, a sollicité
une indication plus exacte de lheure. A travers les siècles
les professionnels savaient construire des nouvelles horloges, ainsi
que réparer des anciens exemplaires de manière à
ce quelles aient la précision adéquate de lépoque.
Jusquà la moitié du 17-ième siècle
des horloges mécaniques étaient régulées
par un foliot
ou un balancier. Le pendule
est venu après en tant que partie régulatrice. Avec cette
découverte, le temps pouvait «se faire couper» en
morceaux plus réguliers. Ceci savérait un grand
pas en avant et a donné une motivation pour la construction de
multiples nouvelles horloges avec pendule. Des horloges existantes également
se faisaient équiper dun tel pendule pour quelles
puissent fonctionner de manière plus précise. Les horloges
devenaient si précises quune aiguille pour les minutes
simposait. Cependant il fallait attendre des siècles avant
quune deuxième aiguille devienne dun usage commun
sur les horloges publiques. Il suffisait pour la plupart des gens, dune
seule aiguille pour connaître lheure.
Le temps ne sarrêtait pas non plus au 18-ième siècle.
Pour pouvoir améliorer le degré de précision, beaucoup
de nouvelles découvertes étaient appliquées. Dautres
échappements, les balanciers compensés, la séparation
de lentraînement des aiguilles lourdes du remontoir dégalité
; durant une longue période, toutes ces améliorations
assuraient la précision des horloges.
En résumé toutes les modernisations ont apporté
à la pratique, que des cadrans ont été adaptés,
des aiguilles remplacées, des rouages changées ou ajoutées,
des poids enlevés et des échappements totalement altérés.
Dans le pire des cas la cloche de sonnerie seulement y reste encore
; à moins quelle fut sacrifiée à Mars en
temps de guerre pour charger les canonniers.
Ainsi de multiples splendides horloges de valeur
historique importante, qui ne servaient plus, ont disparu sans laisser
de trace ou même, ont été jetées à
la décharge !
A travers les siècles «loriginalité»
de lhorloge a été tenue secondaire à la fonction
«demploi», donc, à la précision et au
confort de lutilisation.
A notre époque nous constatons un revirement grâce à
une conscience croissant de lhistorique.
Actuellement les horloges sont reconnues également comme des
représentants importants de notre patrimoine culturel et elles
sont traitées de la sorte.
Littérature
consultée
André Lehr,
De geschiednis van het Astronomisch Kunstuurwerk
André Lehr, Van Paardebel tot Speelklok
Spierdijk, Klokken en Klokkenmakers
Maurice / Mayr, Die Welt als Uhr
Turner, TIME catalogue exposition Amsterdam 1990